Le 11 septembre dernier, Arcachon a Ă©tĂ© le théùtre dâun moment rare.
Plus de 500 entrepreneurs ont rempli la salle des Ambassadeurs pour la 4ᔠédition de La Plage aux Entrepreneurs.
Et pourtant, rien nâĂ©tait Ă©crit dâavance. La veille, les conversations Ă©taient pleines dâincertitudes :
« Et si les trains ne partent pas ? »
« Et si les routes sont bloquées ? »
« Et si les gens renoncent ? »
Mais le 11, tout le monde était là .
Certains avaient traversĂ© la France entiĂšre, dâautres organisĂ© du covoiturage ou pris la route en pleine nuit. Cette dĂ©termination a donnĂ© le ton de la journĂ©e : plus quâun Ă©vĂ©nement, un mouvement sâest levĂ©.
Ce qui mâa frappĂ©, ce nâest pas seulement le nombre de participants.
Câest lâĂ©nergie collective qui sâest dĂ©gagĂ©e de chaque table ronde, de chaque intervention.
Les regards attentifs, les mains levĂ©es, les dĂ©bats passionnĂ©s : tout vibrait autour dâune idĂ©e simple mais puissante :
Seul, on va vite. Ensemble, on va loin.
Câest cela, lâesprit du Made in France : un Ă©cosystĂšme, une filiĂšre, un collectif.
Pas une somme de parcours individuels, mais un esprit de corps entrepreneurial.
đ Merci Ă Â Pierre Gattaz, parrain de cette Ă©dition, pour ses mots et dâavoir partagĂ© avec nous sa vision pour une industrie plus compĂ©titive et souveraineÂ
đ Bravo aux équipes dâOrigine France Garantie et de la Mairie dâArcachon pour lâorganisation impeccable et lâĂ©nergie dĂ©ployĂ©e pour faire de cette journĂ©e un moment hors du temps.
Sur le chemin du retour, jâĂ©coutais Yann Muller, DJ au milliard de streams, en couverture du dernier Fait en France.
Sa recette ?
Prendre les chansons françaises de notre mémoire collective, les dépoussiérer, les électriser, les faire découvrir à une nouvelle génération.
RĂ©sultat : les hymnes dâhier deviennent les tubes dâaujourdâhui.
Les « Oies sauvages » résonnent dans les cours de récré en 2025 !
On ne les écoute plus avec nostalgie, mais avec envie.
đĄ Et si câĂ©tait cela, la clĂ© pour notre industrie ?
PlutÎt que pleurer la désindustrialisation,
se souvenir de la puissance industrielle que nous avons eue
et se dire :
« Puisque nous avons su le faire hier, nous pouvons le refaire aujourdâhui. »