À force de vouloir être les premiers de la classe, nous finissons par payer les frais de notre propre naïveté.
Et cela devient insupportable.
➡️ Le leasing social ? 370 millions d’euros d’argent public pour financer des voitures électriques, dont une partie fabriquée loin de nos usines. Résultat : ce sont nos impôts qui financent l’emploi… ailleurs.
➡️ Les médicaments ? On interdit d’inscrire « Made in France » sur les boîtes, au motif absurde que ce serait une « incitation à consommer ». Comme si soutenir notre industrie pharmaceutique était une faute ! Comme si on pouvait continuer à prendre les consommateurs pour des imbéciles, incapables de choisir en connaissance de cause.
➡️ Le 100 % santé pour l’optique ? Un dispositif qui interdit quasiment d’acheter français. Les règles favorisent massivement les importations asiatiques, au détriment de nos lunetiers et de nos verriers, qui voient leur savoir-faire sacrifié.
➡️ Un autre scandale: les crédits carbone.
C’est déjà une réalité : les constructeurs européens, dont Volkswagen et Renault, versent des centaines de millions d’euros à leurs concurrents chinois et américains pour racheter des crédits carbone.
En résumé : Bruxelles fixe les règles, nos industriels paient, et ce sont les constructeurs chinois et américains qui encaissent.
Autrement dit, nous finançons directement nos rivaux et creusons nous-mêmes notre perte de compétitivité.
En bref, que fait-on ?
👉 Nous finançons nos rivaux.
👉 Nous fragilisons nos usines.
👉 Nous cassons la confiance des consommateurs.
Tout cela pendant que d’autres pays, eux, défendent bec et ongles leur industrie et leur souveraineté.
La commande publique devrait être l’outil majeur de soutien à nos entreprises.
La réglementation devrait protéger notre compétitivité, pas l’affaiblir.
L’argent public devrait irriguer nos territoires, pas enrichir nos concurrents.
La France n’a pas à rougir de défendre son industrie, ses emplois, ses savoir-faire.
Mais si nous continuons à jouer les « bons élèves », nous ne serons bientôt plus qu’un pays de consommateurs sans producteurs.
🇫🇷 Mon œil ! Ce n’est pas une transition écologique, ni un progrès social, c’est un suicide économique organisé.